En
fait le développement à l'international a commencé dès 2001 et se
poursuit depuis de manière assidue et systématique. Ce positionnement
est largement motivé à la fois par la recherche de nouveaux relais de
croissance, avec un marché marocain qui est de plus en plus mature, et
le potentiel particulièrement attractif des marchés mobiles africains,
stimulé par les politiques de libéralisation et l'ouverture du secteur à
la concurrence.
Concrètement le groupe Maroc Telecom est aujourd'hui présent dans cinq pays en Afrique : outre le Maroc (Maroc Telecom), en Mauritanie, depuis avril 2011 (Mauritel), au Burkina Faso depuis décembre 2006 (Onatel), au Gabon depuis février 2007 (Gabon Télécom) et au Mali depuis juillet 2009 (Sotelma), représentant un marché de 65 millions d'habitants au total.
Avec plus de 33 millions de clients, Maroc Telecom s’est fait fort de capitaliser sur les usages de télécommunications locaux aidé en cela par les évolutions technologiques les plus récentes.
Les indicateurs de performance
Les indicateurs de croissance de l’activité du groupe au niveau du marché africain sont plus que probants. Il dispose, à fin 2012, d’un parc mobile au niveau de ses filiales de près de 13 millions de clients, en hausse de 30% en un an. Les parcs de toutes les filiales ont enregistré de très fortes hausses, la plus importante a été celle de Gabon Télécom dont le parc a crû de 46% en un an. Toutes les filiales ont amélioré leurs parts de marché Mobile, deux d'entre elles étant leaders sur le marché du Mobile (Mauritel et Onatel).
La contribution des filiales au chiffre d'affaires du Groupe est en forte progression aussi ; ces dernières ont contribué à 23% du chiffre d'affaires du Groupe Maroc Telecom en 2012, cette part n'était que de 15% en 2009. Sachant que toutes les filiales du groupe sont bénéficiaires.
C’est la consolidation, année après année, de ces performances exceptionnelles au niveaux des filiales, qui confortent la stratégie de développement à l'international du groupe.
Ces mêmes performances s’expliquent en grande partie grâce aux résultats performants enregistrés par les différents filiales africaines sont la conséquence de la politique de modernisation des infrastructures, à travers des investissements massifs. C’est aussi le rythme imprimé à ces investissements qui explique les performances : Maroc Telecom a investi beaucoup et très vite, dès l'acquisition. Les investissements réalisés par les filiales depuis l'arrivée de Maroc Telecom en tant que partenaire stratégique s'élèvent à près de 10 milliards de dirhams. 4 milliards sont prévus pour la période 2013-2015.
L’autre ingrédient majeur de cette réussite est une politique Marketing innovante qui a permis d’adapter les offres aux attentes des clients. Aussi les baisses volontaristes des prix et l'amélioration continue des outils et modes de gestion, ont-ils constitué des clefs essentiel à la concrétisation des résultats positifs enregistrés.
L’investissement dans le capital humain dans l'ensemble des filiales, a permis à Maroc Telecom de s’appuyer sur les cadres locaux compétents et engagés qui ne demandent qu'à participer au développement de leur entreprise.
Un effort d’investissement soutenu
Ces réussites sont par ailleurs construites sur la base d’un effort d’investissement conséquent au niveau des différentes filiales du groupe. Ces flux d’investissement ont atteint environ 10 milliards de dirhams depuis leur privatisation. Les filiales prévoient d'investir 4 milliards de dirhams pour la période 2013-2015 pour poursuivre l'extension de la couverture de téléphonie mobile jusque dans les zones rurales isolées, la modernisation des réseaux, l'augmentation de la capacité de la bande passante Internet et le développement des services innovants afin de contribuer à l'accélération du développement des pays où elles sont présentes.
L’approche citoyenne
Cette approche d’entreprise citoyenne qui fait sienne l’objectif de conciliation entre objectifs e rentabilité économiques et impératifs de solidarité sociale et de réduction des disparités. Un dessein que le groupe a inscrit parmi ses priorités à travers sa lutte incessante contre la fracture numérique dans le continent.
En effet, le groupe Maroc Telecom a intensifié sa lutte contre la fracture numérique dans l'ensemble des territoires où il est implanté. Cette politique s'est concrétisée par de fortes réductions de prix et des niveaux investissements élevés dans les infrastructures.
Toutes les filiales du Groupe travaillent sur des programmes ambitieux pour couvrir les zones reculées et assurer un accès aux services des télécommunications pour toute la population. Ainsi à fin 2012, la couverture de la population variait entre 76% et 96% alors qu'elle ne dépassait pas dans le meilleur des cas 60% au moment de l'acquisition, elle était même inférieure à 10% dans certains cas. L'ambition de Maroc Telecom est d'être un acteur de référence dans la lutte pour la réduction de la fracture numérique en Afrique.
Par ailleurs, pour renforcer la connectivité des filiales avec le reste du monde, le groupe Maroc Telecom a réalisé un énorme chantier de câble terrestre à fibre optique de 5 380 km, qui va relier Maroc Telecom à ses filiales africaines pour créer une autoroute de l'information entre Agadir, Dakhla, Nouakchott, Ouagadougou et Bamako. Ce câbles est quasiment achevé (5 029 Km à fin 2012 sur un total de 5 380 Km).
Réussir dans un contexte de crise
Cette évolution s’est faite dans un contexte marqué par la généralisation des conséquences de la crise économique mondiale sur tous les marché. Cette crise a de toute évidence eu un impact sur nombre de secteurs dont celui des télécommunications. Mais malgré la crise, les filiales africaine de Maroc Telecom ont toutes réalisé de très bonnes performances avec de fortes croissances des parcs mobiles entre 2011 et 2012. Malgré la concurrence intense sur le marché des télécoms dans l'ensemble de ces pays, elles ont toutes gagné des parts de marché.
Maroc Telecom a pu faire montre, à travers sa stratégie africaine d’une capacité d’adaptation et d’innovation. Le groupe n’a pu se maintenir dans cette posture que dans la mesure où il a opté, dans un premier temps, pour des prises de participations majoritaires dans le capital d'opérateurs historiques ouest africains et francophones. Ce choix n'est pas fortuit ; c'est précisément pour des raisons de proximité en termes de culture et de langue. C'est aussi cette proximité culturelle qui a conduit Maroc Telecom à systématiquement conserver les marques commerciales des opérateurs dont il a pris le contrôle.
En définitive Maroc Telecom, qui a affermi son savoir-faire et sa compréhension des mécanismes de transformation des opérateurs dont il a pris le contrôle, fait de son expansion internationale un axe stratégique fort.
Capable de procéder à des mises à niveau accélérées, assorties d'une gestion rigoureuse, Maroc Telecom s'est rapidement taillé une solide réputation de repreneur d'opérateurs historiques mal en point ; il n'a pas pour autant l'intention de s'enfermer dans ce créneau, et est donc en recherche permanente de nouvelles opportunités en n'excluant a priori aucune cible sur le continent, qu'il s'agisse d'acquisition de nouvelles licences ou de rachat d'opérateurs privés, y compris dans les pays anglophones.
Concrètement le groupe Maroc Telecom est aujourd'hui présent dans cinq pays en Afrique : outre le Maroc (Maroc Telecom), en Mauritanie, depuis avril 2011 (Mauritel), au Burkina Faso depuis décembre 2006 (Onatel), au Gabon depuis février 2007 (Gabon Télécom) et au Mali depuis juillet 2009 (Sotelma), représentant un marché de 65 millions d'habitants au total.
Avec plus de 33 millions de clients, Maroc Telecom s’est fait fort de capitaliser sur les usages de télécommunications locaux aidé en cela par les évolutions technologiques les plus récentes.
Les indicateurs de performance
Les indicateurs de croissance de l’activité du groupe au niveau du marché africain sont plus que probants. Il dispose, à fin 2012, d’un parc mobile au niveau de ses filiales de près de 13 millions de clients, en hausse de 30% en un an. Les parcs de toutes les filiales ont enregistré de très fortes hausses, la plus importante a été celle de Gabon Télécom dont le parc a crû de 46% en un an. Toutes les filiales ont amélioré leurs parts de marché Mobile, deux d'entre elles étant leaders sur le marché du Mobile (Mauritel et Onatel).
La contribution des filiales au chiffre d'affaires du Groupe est en forte progression aussi ; ces dernières ont contribué à 23% du chiffre d'affaires du Groupe Maroc Telecom en 2012, cette part n'était que de 15% en 2009. Sachant que toutes les filiales du groupe sont bénéficiaires.
C’est la consolidation, année après année, de ces performances exceptionnelles au niveaux des filiales, qui confortent la stratégie de développement à l'international du groupe.
Ces mêmes performances s’expliquent en grande partie grâce aux résultats performants enregistrés par les différents filiales africaines sont la conséquence de la politique de modernisation des infrastructures, à travers des investissements massifs. C’est aussi le rythme imprimé à ces investissements qui explique les performances : Maroc Telecom a investi beaucoup et très vite, dès l'acquisition. Les investissements réalisés par les filiales depuis l'arrivée de Maroc Telecom en tant que partenaire stratégique s'élèvent à près de 10 milliards de dirhams. 4 milliards sont prévus pour la période 2013-2015.
L’autre ingrédient majeur de cette réussite est une politique Marketing innovante qui a permis d’adapter les offres aux attentes des clients. Aussi les baisses volontaristes des prix et l'amélioration continue des outils et modes de gestion, ont-ils constitué des clefs essentiel à la concrétisation des résultats positifs enregistrés.
L’investissement dans le capital humain dans l'ensemble des filiales, a permis à Maroc Telecom de s’appuyer sur les cadres locaux compétents et engagés qui ne demandent qu'à participer au développement de leur entreprise.
Un effort d’investissement soutenu
Ces réussites sont par ailleurs construites sur la base d’un effort d’investissement conséquent au niveau des différentes filiales du groupe. Ces flux d’investissement ont atteint environ 10 milliards de dirhams depuis leur privatisation. Les filiales prévoient d'investir 4 milliards de dirhams pour la période 2013-2015 pour poursuivre l'extension de la couverture de téléphonie mobile jusque dans les zones rurales isolées, la modernisation des réseaux, l'augmentation de la capacité de la bande passante Internet et le développement des services innovants afin de contribuer à l'accélération du développement des pays où elles sont présentes.
L’approche citoyenne
Cette approche d’entreprise citoyenne qui fait sienne l’objectif de conciliation entre objectifs e rentabilité économiques et impératifs de solidarité sociale et de réduction des disparités. Un dessein que le groupe a inscrit parmi ses priorités à travers sa lutte incessante contre la fracture numérique dans le continent.
En effet, le groupe Maroc Telecom a intensifié sa lutte contre la fracture numérique dans l'ensemble des territoires où il est implanté. Cette politique s'est concrétisée par de fortes réductions de prix et des niveaux investissements élevés dans les infrastructures.
Toutes les filiales du Groupe travaillent sur des programmes ambitieux pour couvrir les zones reculées et assurer un accès aux services des télécommunications pour toute la population. Ainsi à fin 2012, la couverture de la population variait entre 76% et 96% alors qu'elle ne dépassait pas dans le meilleur des cas 60% au moment de l'acquisition, elle était même inférieure à 10% dans certains cas. L'ambition de Maroc Telecom est d'être un acteur de référence dans la lutte pour la réduction de la fracture numérique en Afrique.
Par ailleurs, pour renforcer la connectivité des filiales avec le reste du monde, le groupe Maroc Telecom a réalisé un énorme chantier de câble terrestre à fibre optique de 5 380 km, qui va relier Maroc Telecom à ses filiales africaines pour créer une autoroute de l'information entre Agadir, Dakhla, Nouakchott, Ouagadougou et Bamako. Ce câbles est quasiment achevé (5 029 Km à fin 2012 sur un total de 5 380 Km).
Réussir dans un contexte de crise
Cette évolution s’est faite dans un contexte marqué par la généralisation des conséquences de la crise économique mondiale sur tous les marché. Cette crise a de toute évidence eu un impact sur nombre de secteurs dont celui des télécommunications. Mais malgré la crise, les filiales africaine de Maroc Telecom ont toutes réalisé de très bonnes performances avec de fortes croissances des parcs mobiles entre 2011 et 2012. Malgré la concurrence intense sur le marché des télécoms dans l'ensemble de ces pays, elles ont toutes gagné des parts de marché.
Maroc Telecom a pu faire montre, à travers sa stratégie africaine d’une capacité d’adaptation et d’innovation. Le groupe n’a pu se maintenir dans cette posture que dans la mesure où il a opté, dans un premier temps, pour des prises de participations majoritaires dans le capital d'opérateurs historiques ouest africains et francophones. Ce choix n'est pas fortuit ; c'est précisément pour des raisons de proximité en termes de culture et de langue. C'est aussi cette proximité culturelle qui a conduit Maroc Telecom à systématiquement conserver les marques commerciales des opérateurs dont il a pris le contrôle.
En définitive Maroc Telecom, qui a affermi son savoir-faire et sa compréhension des mécanismes de transformation des opérateurs dont il a pris le contrôle, fait de son expansion internationale un axe stratégique fort.
Capable de procéder à des mises à niveau accélérées, assorties d'une gestion rigoureuse, Maroc Telecom s'est rapidement taillé une solide réputation de repreneur d'opérateurs historiques mal en point ; il n'a pas pour autant l'intention de s'enfermer dans ce créneau, et est donc en recherche permanente de nouvelles opportunités en n'excluant a priori aucune cible sur le continent, qu'il s'agisse d'acquisition de nouvelles licences ou de rachat d'opérateurs privés, y compris dans les pays anglophones.
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